Le Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf, qui a exercé pendant près de 20 ans les fonctions de ministre des Affaires étrangères dans le petit pays de la Corne de l’Afrique, a été élu samedi président de la Commission de l’Union africaine (UA).
Mahamoud Ali Youssouf, succède donc au Tchadien Moussa Faki Mahamat pour un mandat de quatre ans. Il a notamment battu le vétéran de l’opposition kényane Raila Odinga, qui faisait figure de favori.
Qui est le Djiboutien Ali Mahamoud Youssouf ?
Selon la biographie officielle publiée sur le site du ministère djiboutien des Affaires étrangères, M.Mahmoud Ali Youssouf, âgé de 53 ans, après avoir obtenu son baccalauréat à Djibouti, a poursuivi ses études universitaires en France en Langues Etrangères Appliquées (LEA) avant de débuter sa carrière professionnelle en 1992 au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale comme Conseiller d’Ambassade puis Directeur du Département Monde Arabe. Il est nommé Ambassadeur de la République de Djibouti en Égypte et représentant permanent auprès de la Ligue des États Arabes en janvier 1997. En 2001, il devient Ministre Délégué à la Coopération internationale puis Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale en mai 2005 avant d’être reconduit dans ses fonctions en 2008, 2011, 2013, 2016 et 2019. En plus de son portefeuille de Chef de la diplomatie Djiboutienne, il est nommé Porte-parole du Gouvernement.
Toujours selon la diplomatie djiboutienne, le ministre qui a consacré sa carrière à promouvoir les intérêts de l’Afrique sur la scène internationale, est reconnu pour son intégrité, son dévouement et ses compétences diplomatiques. Ses efforts inlassables pour renforcer les relations bilatérales et multilatérales ont été largement salués par ses pairs et les leaders mondiaux.
« L’avenir de l’Afrique dépend de la jeunesse et de sa capacité à innover et à entreprendre. »
Parmi ses priorités, la promotion de la paix et de la sécurité, l’accélération de l’intégration économique, le soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat, ainsi que la défense des droits de l’homme et de la démocratie.
Malgré les défis actuels auxquels le continent est confronté, le diplomate s’était dit optimiste quant à l’avenir de l’Afrique. « Je reste humble et confiant. Je suis convaincu que, grâce à une coopération renforcée et à une vision partagée, nous pouvons surmonter les obstacles et réaliser les aspirations de notre continent. »
