Les Patriotes africains du Sénégal pour l’éthique, le travail et la fraternité (Pastef), à la faveur du franc succès de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, exercent actuellement le pouvoir. Au péril de leur sécurité et parfois de leur liberté, des activistes ont amplifié sur la toile le discours d’Ousmane Sonko et compagnie.
Le 24 mars 2024, les Sénégalais ont opté pour le changement en élisant, dès le premier tour, l'opposant Bassirou Diomaye Faye à la Présidence de la République avec un score de 54,28 %. Une victoire acquise de haute lutte par l’Inspecteur des Impôts et Domaines qui, pourtant, était un candidat de substitution des Patriotes africains du Sénégal pour l’éthique, le travail et la fraternité (Pastef).
En effet, face à l’impossibilité de participer au scrutin du 25 février en raison de ses déboires judiciaires, Ousmane Sonko, le leader de cette formation politique née en 2014, a désigné son bras droit pour aller à la pêche aux voix le 24 mars, date finalement retenue pour le rendez-vous avec les électeurs.
Libéré de prison en même temps que son mentor, en pleine campagne électorale, grâce à l'adoption d'une loi d'amnistie controversée, Bassirou Diomaye Faye a réussi à surclasser le candidat du pouvoir, Amadou Ba, qui n'a obtenu que 35,79 % des suffrages.
Si ce résultat éclatant est le point d’orgue d'une bataille de plusieurs années sur le terrain politique pour Pastef-les Patriotes, il est également l’œuvre de « combattants » d'un genre particulier : les cyberactivistes. Ils ont été nombreux à promouvoir le projet de cette formation politique qui prône une « rupture systémique » dans la gouvernance.
Communication politique 2.0
Lisez la suite et soutenez un média indépendant et sans publicité
Nos formules d'abonnement