Deux ans après son lancement historique, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) cristallise les espoirs de développement du continent noir. Mais ce projet d'intégration économique, inédit à une telle échelle, soulève aussi de nombreux défis. Décryptage par des experts qui se prononcent sur les progrès réalisés, les obstacles à surmonter et les opportunités à saisir.
Par Jean-Charles Kaboré
Les signaux sont encore timides, mais prometteurs. Depuis son entrée en vigueur le 1er janvier 2021, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) avance pas à pas vers la concrétisation de son objectif ambitieux : créer un marché unique de 1,3 milliard de consommateurs à l'échelle du continent. Un défi colossal, un potentiel de développement économique et social inédit pour l'Afrique qui cherche à s'affranchir de sa dépendance vis-à-vis des puissances étrangères.
Sur le plan tarifaire, l'élimination des droits de douane a débuté dès janvier 2021 sur 90 % des produits échangés entre pays membres. La suppression complète des droits restants (10 %) doit intervenir d'ici décembre 2025.
En parallèle, plusieurs techniques de négociations sont toujours en cours pour parachever la mise en œuvre de la Zlecaf notamment sur les services, avec un accent sur des secteurs clés comme la finance, les transports et les télécommunications.
Lisez la suite et soutenez un média indépendant et sans publicité
Nos formules d'abonnement