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Bénin : après le putsch manqué, le style Patrice Talon en question ?

19 décembre 2025
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Bénin : après le putsch manqué, le style Patrice Talon en question ?

Le 7 décembre, le Bénin a frôlé une rupture constitutionnelle majeure. La tentative de coup d’État, partie d’une mutinerie militaire et rapidement contenue par une riposte sécuritaire et régionale coordonnée, a ouvert une séquence politique et institutionnelle inédite dans un pays longtemps présenté comme un modèle de stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest. Alors que les enquêtes se poursuivent pour établir les faits, leurs auteurs et leurs motivations, cet épisode pose une question : révèle-t-il les limites de la démocratie béninoise et du style de gouvernance du président Patrice Talon, au bilan économique largement salué mais accusé par ses opposants de dérives autoritaires ?


Des zones d’ombre persistent. Une semaine après le coup d’État manqué au Bénin. Le 8 décembre, au lendemain de la mutinerie avortée, les autorités béninoises ont livré leur version officielle de ces événements. Chose rare sur le continent. Traditionnellement, on annonce avoir déjoué un coup de force, sans donner plus de détails sur le modus operandi. Comme ce fut récemment le cas au Mali, où plusieurs hauts gradés dont les généraux Abbas Dembélé et Nema Sagara ont été accusés de « tentative de déstabilisation des institutions », et radiés de l'armée. 

« Pour satisfaire au droit du peuple à l'information et dans l'optique d'une gestion courageuse de cette crise inédite, le gouvernement n'a pas fait économie de vérité. Et c'est à l'actif du chef de l’État. Sous d'autres cieux, on n'aurait forcément pas une telle lumière sur ces faits. Mais il faut aussi faire observer que cette communication directe du gouvernement a rassuré les populations et renforcé la confiance envers les pouvoirs publics », a apprécié auprès de Tama Média Mathieu Avlessi, juriste et chercheur, chargé de cours dans des universités béninoises.

Abondant dans le même sens, un colonel béninois à la retraite, qui a requis l’anonymat, estime également que « le récit officiel présenté par le gouvernement remplit sa fonction première, celle de rassurer, affirmer l’autorité de l’État et dissuader toute velléité future. » Mais, prévient-il, « pour être pleinement crédible sur le long terme, il devra s’accompagner de transparence judiciaire et d’une communication moins sécuritaire et plus pédagogique. Un excès de narration univoque peut nourrir la suspicion et renforcer les discours alternatifs. »

La mutinerie est partie, selon la version officielle, de la base militaire de Togbin, à une dizaine de kilomètres de Cotonou, la capitale, où est issu le groupe de soldats, qui a tenté de renverser le pouvoir du président Talon. Leur plan, d'après les autorités, a consisté à chercher à neutraliser plusieurs officiers-clés et à s’emparer des centres névralgiques du pouvoir. Mais la réaction des forces restées loyalistes, renforcée par une coopération régionale coordonnée par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a permis de contenir la mutinerie et d’éviter par conséquent un basculement institutionnel.

« J'étais sur place quand la horde d'assaillants a attaqué »

D'après le Conseil des ministres extraordinaire béninois, tenu au lendemain du coup d’État manqué, les événements ont débuté dans la nuit du samedi au dimanche (6 au 7) décembre, vers 2 heures du matin. Le groupuscule de soldats, décrit comme une faction organisée issue de la base militaire de Togbin, avait pour objectif de démettre le chef de l’État, de soumettre les institutions de la République et de remettre en cause l’ordre constitutionnel. 

Pour atteindre cet objectif, les mutins ont entrepris de neutraliser des officiers supérieurs occupant des fonctions stratégiques. Comme le général Bertin Bada, directeur du cabinet militaire du président de la République, dont le domicile est attaqué et l’épouse mortellement blessée, et succombant à ses blessures.

« L'opération a débuté à 2 heures 10 minutes avec l'appel du général de corps d'armée Bertin Bada, directeur du cabinet militaire du président de la République. Il m'a informé qu'il était en train d'être attaqué à son domicile par des hommes cagoulés. À la suite du général Bada, le général Abou Issa, chef d'état-major de l'Armée de terre, m'a également appelé. J'ai immédiatement compris que ce n'était pas un acte isolé de délinquance, mais bien une tentative d'atteinte à la sûreté de l’État », a détaillé davantage dans une conférence de presse, organisée le 10 décembre et corroborant la version officielle initialement communiquée, le commandant de la Garde républicaine qui a conduit les opérations de riposte au domicile du chef de l’État et au palais de la Marina. 

En sa qualité de patron de la Garde républicaine et premier responsable de la sécurité du président, le colonel Dieudonné Tévoèdjrè dit avoir immédiatement « fait alerter (s)on unité » et s’est « rendu immédiatement sur le terrain afin de défendre la patrie » béninoise. « Cette action fut justifiée, car les événements se sont enchaînés comme vous avez pu le constater. Suite à ces actes ignobles, les putschistes ont décidé de s'attaquer aux institutions de la République et, surtout, à la personne du chef de l'État. Tôt le matin, vers 5h, ils ont lancé leur assaut contre la résidence du président de la République. Fort heureusement, je m'y étais déjà rendu pour organiser personnellement la défense de la résidence et du palais présidentiel. J'étais sur place quand la horde d'assaillants a attaqué », a-t-il expliqué. Avant de poursuivre : « Nous avons organisé la riposte. Les assaillants ont été visiblement surpris par l'intensité de notre contre-attaque ainsi que par la détermination de mes hommes, et c'est cette surprise qui les a mis en déroute. »

Frappes aériennes et intervention régionale

Après leur assaut manqué contre la résidence présidentielle, les mutins ont battu en retraite. Ils ont par la suite pris brièvement le contrôle de la télévision publique où ils ont fait leur déclaration de baptême avant d’être délogés par l’armée loyaliste. D’après le gouvernement, plusieurs éléments ont été abandonnés sur les lieux d’affrontement, et immédiatement interpellés. Cependant,  le noyau jugé dur n’a pas renoncé : il a tenté d’ouvrir de nouveaux fronts, en particulier autour de la base de Togbin où des blindés sont restés opérationnels.

En voulant éviter « des affrontements à l'arme lourde au risque de faire de nombreuses victimes collatérales dans le rang des populations », les autorités disent avoir fait appel à la coopération régionale ouest-africaine, avec l'intervention de l'aviation nigériane pour neutraliser certains engins blindés. « À partir de cet instant, la coopération sous-régionale s'est mise en branle sous l'égide de la Cédéao et à la demande de notre pays. Le Nigeria nous est dès lors venu en assistance en menant des frappes en fin de journée, par son aviation militaire qui a immobilisé certains des engins blindés », peut-on lire dans le document. 

À Abuja, plus tôt dans la journée du 8 décembre, la présidence nigériane avait déjà indiqué dans un communiqué avoir favorablement répondu à la demande du gouvernement béninois, confirmant la déclaration sur X du chef de l’État datée du 7 décembre. « Plus tôt dans la journée, sur mes ordres, les Forces armées nigérianes se sont vaillamment dressées en défenseurs et protecteurs de l'ordre constitutionnel en République du Bénin, à l'invitation du gouvernement », a annoncé le président nigérian Bola Ahmed Tinubu. 

« Nos Forces armées ont agi dans le cadre du Protocole de la Cédéao sur la démocratie et la bonne gouvernance. Elles ont contribué à stabiliser un pays voisin et nous ont rendus fiers de leur engagement à soutenir nos valeurs et idéaux démocratiques depuis 1999 », a-t-il précisé. Au même moment, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest avait annoncé dans un second communiqué avoir ordonné le déploiement de sa Force en attente. Celle-ci est composée de troupes nigérianes, sierra-léonaises, ivoiriennes et ghanéennes. Avec l'objectif de soutenir « le gouvernement et l'armée républicaine du Bénin afin de préserver l'ordre constitutionnel et l'intégrité territoriale du (pays) ».

« La sécurité intérieure est désormais perçue comme un enjeu régional »

La base militaire de Togbin, reprise, le gouvernement a indiqué qu'elle abrite depuis une Force en attente de l'organisation ouest-africaine « composée de soldats nigérians arrivés dans la nuit de dimanche à lundi pour soutenir les efforts de I’armée républicaine », signalant en outre la présence d’une unité des Forces spéciales françaises à Cotonou, venues de la Côte d’Ivoire voisine. « Ces Forces spéciales françaises sont arrivées en fin de journée, où elles ont concouru au ratissage, après que l'armée nigériane a fait ses frappes et tout était terminé. Ces Forces spéciales nous ont aidés à faire le ratissage », a précisé dans un entretien à RFI le commandant de la Garde républicaine du Bénin, le colonel Dieudonné Djimon Tévoédjrè. 

De l'avis de l'analyste Mathieu Avlessi,  « l'intervention de l'armée nigériane et de la Force en attente de la Cédéao est une expression de la vitalité de la diplomatie béninoise, non seulement dans la sous-région mais aussi et surtout dans le monde. C'est aussi la preuve que nous sommes observés, admirés et adulés par le monde et particulièrement la sous-région pour nos performances et réalisations et que personne encore moins la sous-région n'accepte qu'un coup d’État entache la splendeur de notre pays. »  À ses dires, « le Bénin n'a pas à rougir de l'apport étranger », rappelant ainsi la participation de troupes béninoises aux opérations de maintien de paix dans maints pays comme la Sierra-Leone ou le Libéria. « C'est donc un retour de l'ascenseur dont nous avons bénéficié ! L'image du Bénin est plus polie et plus ciselée pour parler comme les poètes ! », se réjouit-il.

Le colonel béninois à la retraite est cependant pour sa part beaucoup plus nuancé sur cette coopération sous-régionale. Pour lui, bien que cette intervention s'inscrive dans la nouvelle dynamique sécuritaire dans l'espace et qui nécessite des actions communes de la part des États, elle pose un problème de souveraineté. « L’implication de partenaires régionaux, notamment le Nigeria et la Cédéao, traduit une nouvelle réalité sécuritaire ouest-africaine qu’aucun État ne peut plus gérer seul, (en l'occurrence) les menaces majeures à sa stabilité. Toutefois, cette intervention pose un problème de souveraineté. Elle montre que le Bénin bénéficie de soutiens. Elle souligne aussi que la sécurité intérieure est désormais perçue comme un enjeu régional, ce qui doit pousser à renforcer davantage les capacités nationales pour éviter une dépendance excessive », analyse-t-il.

« Un acte isolé porté par un malaise latent, plutôt qu’une contestation structurée » ?

Le 8 décembre, le régime Talon a annoncé la libération du général Abou Issa (chef d'état-major de l'Armée de terre) et le colonel Faïzou Gomina (commandant de la Garde nationale), retenus en otage par les mutins en fuite. Leur libération a lieu à Tchaourou, une commune située à environ 400 kilomètres de Cotonou, au Nord du pays.

Le supposé meneur du putsch raté, le lieutenant-colonel Pascal Tigri, et deux de ses complices, le capitaine Ousmane Samary ayant lu le communiqué à la télévision nationale et le capitaine-major Castro Sambieni, restent toujours introuvables. Dans leur déclaration, les mutins ont motivé leur action par de « multiples dérives du gouvernement ». Parmi celles-ci, ils ont évoqué « la dégradation continue de la situation sécuritaire au Nord du Bénin » où la présence jihadiste est documentée, mais aussi des  promotions jugées injustes au sein de la grande muette béninoise. En outre, ils ont souligné l'état des libertés fondamentales jugé dégradant, reprochant au régime Talon d'avoir confisqué « tous les secteurs vitaux de l’économie nationale », et instauré « d’impôts étouffants ». 

« Rarement les motivations d’un tel acte sont uniquement idéologiques. Elles sont souvent un mélange de frustrations personnelles, de calculs politiques et de ressentiments institutionnels. Il peut s’agir d’anciens réseaux marginalisés, d’officiers en rupture avec l’évolution de l’institution militaire, ou d’acteurs civils cherchant un bras armé. Ce type de tentative est souvent le symptôme d’un malaise latent, plus que d’un projet politique cohérent », estime notre haut-gradé de l'armée béninoise à la retraite. « À ce stade, je pencherais pour un acte isolé porté par un malaise latent, plutôt qu’une contestation structurée, poursuit-il. Les coups d’État réussis reposent généralement sur une large adhésion interne, ce qui ne semble pas avoir été le cas ici. Toutefois, ignorer le malaise serait une erreur. Même un acte isolé peut être le signal faible d’un problème plus profond, notamment dans les relations civilo-militaires. »

Le lieutenant-colonel Pascal Tigri, le cerveau présumé de la tentative de putsch avortée, aurait trouvé refuge à Lomé, au Togo, pays voisin du Bénin, à en croire les informations du magazine Jeune Afrique. Il est décrit comme un homme bien formé et très agile. Âgé d'environ 40 ans, il était jusqu’ici commandant des Forces spéciales de la Garde nationale, une unité d’élite créée en 2020 et composée de para-commandos. Spécialisées dans les interventions à haut risque, ces troupes étaient particulièrement engagées dans les opérations de lutte contre les jihadistes dans le Nord du pays, aux frontières avec le Burkina, le Niger et le Nigeria. 

Les appels à l’unité nationale, et à traquer les personnes impliquées dans le coup d'État déjoué

Les autorités béninoises ont d’ores et déjà annoncé l’ouverture d’investigations pour notamment établir les responsabilités, les chaînes de commandement et les éventuelles complicités liées à la tentative de putsch. « Les auteurs de tels faits attentatoires à l'ordre constitutionnel devront répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes de notre pays », plaident dans une déclaration commune du 9 décembre les présidents des institutions béninoises, au nombre de sept. Ce que le gouvernement a déjà commencé à faire. Pour l’officier supérieur béninois à la retraite, « il faut que cela respecte les normes, la procédure en la matière et que les droits de ces personnes soient respectés. Sinon, en voulant régler le problème et réaffirmer l’autorité de l’État, le gouvernement peut créer davantage de problèmes qui peuvent plomber à moyen terme la paix et la quiétude. »

En attendant, les appels à l’unité nationale continuent de se multiplier dans le pays. Des personnalités, des partis politiques, de la majorité comme de l’opposition, ont condamné toute remise en cause de l’ordre constitutionnel et salué le professionnalisme des Forces de défense et de sécurité. 

« En notre qualité de présidentes et présidents des institutions de la République, nous réaffirmons avec la plus grande fermeté : notre soutien indéfectible au président de la République, garant de la Constitution ; notre engagement sans réserve à défendre et restaurer l'autorité pleine et entière des institutions légitimes ;  notre détermination à oeuvrer, chacun dans le strict cadre de nos prérogatives constitutionnelles et légales, pour la préservation de l'unité nationale, la consolidation de la démocratie et la protection des acquis du peuple béninois », peut-on lire dans la déclaration conjointe du 9 décembre. 

Ancien président du Bénin (6 avril 2006 - 6 avril 2016) devenu opposant à son successeur, Thomas Boni Yayi a également pris la parole pour condamner les événements du 7, saluer l'armée, présenter ses condoléances aux victimes, militaires comme civiles, tout en appelant à la paix. « Je condamne avec la dernière vigueur cette attaque sanglante et ignoble que notre pays a connue le dimanche 7 décembre 2025, a-t-il condamné. Je voudrais  saluer avec une reconnaissance patriotique nos Forces de défense et de sécurité qui ont combattu le bon combat. Je voudrais saluer leur abnégation et leur courage. » 

De nombreuses leçons à tirer du putsch avorté 

Pour nombre d'observateurs, l’épisode du 7 décembre restera comme l’une des séquences les plus sensibles de l’histoire politique récente du pays, dans une région ouest-africaine déjà fragilisée par les ruptures institutionnelles. « Le Bénin jouissait d’une image de stabilité démocratique relative dans la sous-région. Cet épisode rappelle que nul n’est à l’abri, mais il peut aussi renforcer l’image d’un État capable de faire face, à condition que les suites soient bien gérées », relève l'officier béninois en retraite. Pour lui, « l’impact est maîtrisé à court terme. Mais cela pourrait affecter sur le moyen terme la confiance des investisseurs, des partenaires et des citoyens, si des zones d’ombre persistent. » 

De son côté, le chercheur Mathieu Avlessi reconnaît également que cet épisode peut avoir d’impact sur la relative stabilité politique, la sécurité nationale et l’image du Bénin dans la sous-région. « Les leçons à tirer s'énoncent en termes de renforcement de l'unité nationale, de patriotisme accru et imperméable, de sauvegarde des acquis démocratiques.

Pour un Bénin plus résilient face aux menaces internes il faut encore plus de communication. Que les politiques de développement soient encore plus orientées vers les zones déshéritées pour une prospérité résolument partagée comme s'attelle à le faire le régime du président Patrice Talon depuis bientôt une décennie », se convainc-t-il. 

« La première leçon à tirer de ces évènements est la nécessité de renforcer le renseignement interne et la veille stratégique. La seconde concerne la gestion des carrières militaires, afin d’éviter frustrations et sentiments d’exclusion. Enfin, il est impératif de réhabiliter le dialogue politique et social, car la stabilité durable ne repose pas uniquement sur la force armée, mais sur la légitimité perçue de l’État », ajoute le colonel béninois à la retraite. Qui considère cette tentative de coup d’État comme « un acte grave mais révélateur. »


Par Amour Zoto

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